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Cafard-naum

14 novembre 2010

Carapace.

Pendant des années j'ai eu une très haute estime de moi. Un peu trop même parfois, et ça m'a posé quelques problèmes. Mais je m'étais construit ce personnage en guise de carapace pour oublier quatre années de solitude, et pour prendre un nouveau départ sans laisser personne m'atteindre. Ce personnage n'a rien a voir avec la petite moi qui se contentait de baisser la tête et attendre que ça passe en silence.
Sauf que depuis quelques temps, elle marche pu bien cette carapace. Les gens ont recommencé à l'atteindre. Elle n'est plus la grande gueule qui râle quand ça va pas et qui dirige les choses a sa manière. Elle se contente de ce qu'on lui donne sans jamais rien réclamer de plus. Elle laisse passer certaines choses, sans rien dire, en pensant que c'est mieux que rien. Elle se laisse devenir quelqu'un qui ne lui plait pas, qu'elle méprise par son manque de volonté. L'ancienne moi est de retour.

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15 octobre 2010

Garçons ? Gare aux cons

Depuis toujours, mon petit frère a été mon modèle niveau garçon, et il me faisait oublier tous les mecs pas forcément bien qui ont pu croiser mon chemin, me faisant penser qu'il n'était forcément pas unique en son genre, et que moi aussi un jour, je croiserai un mec aussi bien que lui, et que je pourrais enfin être heureuse et tout et tout.

Mais là, hier soir, quand je lui ai raconté mon histoire du roi des connards, il m'a répondu que lui il était pire. Qu'il n'était pas un mec bien et qu'il en avait marre de penser avec sa bite. Et là ça m'a fait un choc : mon frère est un mec comme les autres. Et là, je suis tombée de haut. Si même lui n'en est pas un, alors qui peut l'être. Est-ce vraiment possible de trouver un vrai mec bien ?

J'ai toujours pensé que c'est plutôt une question de période de sa vie, et surtout de rencontre, et que quand on est avec une personne qu'on aime vraiment, cette personne nous donne envie d'être quelqu'un de bien. Je crois que tous, mecs comme filles, on a été à une période de notre vie, quelqu'un de pas forcément bien, qui a fait des crasses à des gens qui le méritaient peut être pas, juste parce que avant ça on en avait bavé nous aussi, ou juste parce que à ce moment précis on avait pas envie d'une vraie histoire, qu'on avait juste envie de s'amuser sans rien de plus.

Mais dans tout ça, qu¡'est-ce qu'on peut espérer pour plus tard ? Est-on forcément condamné au divorce, à la garde partagée des gosses, à vieillir seul en accumulant les rencontres sordides tout droit sorties de meetic ou autres ? On connaît tous dans notre entourage, parents, oncles et tantes, ou autres amis, des couples qui ont vieilli ensemble et qui semblaient très heureux ainsi. Bien plus réel que les films à l'eau de rose et les contes de fée de Disney, ces couples sont des exemples qui donnent envie de faire de même, et d'avoir droit nous aussi à notre petite part de bonheur. Mais n'est-ce qu'une utopie ?...

19 septembre 2010

De puta madre.

Erasmus. Une aventure qu'on a du mal à décrire tant qu'on ne l'a pas vécue. Une aventure qui s'est terminée pour moi début juillet dernier. J'ai voulu la prolonger un peu, prendre un peu de rab de cette extraordinaire aventure humaine que j'ai tellement aimé. Ces 5 mois magiques passés en compagnie de personnes des 4 coins de l'Europe, et plus particulièrement des italiens et des allemands qui resteront longtemps dans mon coeur et dans ma tête. J'ai voulu la prolonger, parce que 5 mois c'est trop court, parce qu'on voudrait qu'Erasmus ne se termine jamais. Mais bien sûr, sans eux, ce n'était plus pareil. Barcelone reste cette ville magique que j'aime tant, mais sans eux, il manquait une composante essentielle. Alors j'ai un peu regretté d'être restée, au début. Parce que je me suis pas mal ennuyée, dans mon grand appart qui me paraissait bien vide sans ma coloc que j'aimais tant, et qui est repartie dans son pays, comme tous les autres. Mais finalement, je ne regrette pas. Parce que je sais que j'ai vécu tout ce que j'avais à vivre pendant ces quelques mois hors du temps, que j'ai profité à fond de cette occasion unique. Je ne regrette pas d'être restée, car cela m'a permis de tirer un trait sur cette histoire, de prendre le temps de réaliser que c'était terminé, et de ne rien regretter. Je sais que si j'étais partie au début de l'été, comme tout le monde, j'aurais toujours regretté que ce soit déjà fini, j'aurais pendant longtemps espéré que cela ait duré plus longtemps, d'être partie si vite, de ne pas avoir pu faire tout ce que je voulais faire. C'est ma grande spécialité ça, avoir des regrets, souhaiter pouvoir réécrire le passé, et penser des heures entières à des "et si" qui de toutes façons ne pourront jamais se réaliser, puisqu'on ne peut pas revenir en arrière. Mais cette fois, non. Je ne regrette rien. Je suis restée avec ce souhait de pouvoir prolonger cette aventure, avec la certitude que rentrer en France serait la dernière chose que j'aurais envie de faire, une fois la date fatidique du retour arrivée. Mais non. Je ne connais pas les nouveaux Erasmus, et je n'ai pas spécialement envie de les connaître. J'ai envie de profiter de ce dernier mois avec mes quelques amis qui sont restés, avec les quelques nostalgiques qui vont revenir nous rendre visite. Je n'ai pas envie de tout recommencer, parce que je sais que ce sera forcément moins bien, parce que ce ne sera pas Eux, et qu'ils sont irremplaçables. Et puis deux mois, c'est trop court. Juste assez pour rencontrer des gens, pour commencer à s'attacher à eux, et le départ serait déjà là. Je n'ai pas envie de ça. Je ne veux pas partir en me disant que j'aurais préféré rester, en pensant à tout ce que je vais rater une fois rentrée en France.

Cette aventure est terminée, et je n'ai aucun regret. Je viens de passer un semestre magique, génial, et tant d'autres adjectifs qui ne sont pas assez forts pour décrire ce que l'on a vécu. Maintenant, il est temps de passer à autre chose, et de commencer à regarder vers le futur, au lieu de se retourner sans cesse sur le passé.

17 septembre 2010

Lecture

Depuis toute petite, j'aime énormément lire. Je me souviens de journées entières passées à la bibliothèque de mon quartier. Les Yakari. La comtesse de Ségur. Les décorations d'Halloween, et tous les livres qu'on pouvait trouver à ce sujet pour en apprendre plus sur cette fête venue d'ailleurs. Helen Keller, cette petite fille sourde muette et aveugle. Vendredi ou la vie sauvage, sur son île déserte au milieu des mers. Tant d'histoires, tant de personnages qui m'ont fait rêver étant petite, et qui continuent de le faire encore aujourd'hui. Beigbeder disait que tout bon livre doit savoir provoquer l'attente, car lire c'est attendre la suite. Je trouve ça tellement vrai. Je suis incapable de relire un livre que j'ai déjà lu, parce que justement, il n'y a plus cette attente, cette envie dévorante de connaître la suite. Et c'est tout ce qui différencie un bon livre d'un moins bon. Cette envie qui ne vous quitte pas, dès les premières pages avalées, de pouvoir continuer à lire le plus rapidement possible, pour savoir la suite de l'histoire. C'est ce qui m'arrive en ce moment, un livre qui me donne envie toute la journée d'être le soir, juste avant de me coucher, installée bien confortablement dans mon lit, pour pouvoir continuer de le lire. Un livre que je trimballe partout avec moi, pour pouvoir en grignoter quelques pages dès que j'ai un moment de creux, dans le métro ou pendant ma pause déjeuner. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me suis mise à acheter exclusivement des livres de poche, pour pouvoir les trimballer partout avec moi. Et même si parfois il est difficile de résister à l'appel des nouveautés, qui donne tellement envie avec leurs belles couvertures de première édition, cette attente est en général largement compensée par le plaisir de pouvoir enfin lire un livre tant attendu.

Donc, lire, c'est attendre la suite. Mais lire c'est aussi, et surtout imaginer. C'est permettre à des mots de prendre forme, de prendre vie dans notre petite tête. C'est créer tout un monde, totalement différent du nôtre, et le permettre d'évoluer jour après jour. Je suis toujours triste de terminer un bouquin, car je m'attache, d'une certaine manière, à ces personnages qui ont pris vie dans mon imaginaire, et le fait de savoir que je ne connaitrais pas le futur de tel ou tel personnage m'attriste à chaque fois.
C'est aussi cet imaginaire qui fait qu'on est en général un peu déçu quand on voit l'adaptation cinématographique d'un livre qu'on a lu et aimé, parce que les acteurs choisis sont différents de la manière dont on avait visualisé les personnages, parce que les décors ne cadrent pas avec ceux qu'on s'était créés en lisant le roman. Et lire un livre dont j'ai déjà vu l'adaptation en film est aussi peu attrayant pour moi qu'un livre que j'aurais déjà vu : non seulement il n'y a plus aucune attente, mais en plus tout mon imaginaire est stigmatisé dans la vision qu'en a eu le réalisateur du film, alors qu'elle peut être très différente de la mienne.

Aujourd'hui, j'ai acheté un carnet, un de plus à ajouter à ma longue collection. Celui ci s'institue "Book journal" et permet de lister, à la manière d'un répertoire, les livres que l'on a lu et apprécié, avec annotations et impressions. J'aime beaucoup ce concept, et j'aimerais, à l'occasion, lire le même genre de journal tenu par des amies ou de tierces personnes, découvrir leur vision et leurs avis sur des livres que j'ai lus, et pouvoir découvrir d'autres livres par ce biais...

17 septembre 2010

Le grand saut dans la vie professionnelle.

Depuis quelques semaines, j'ai l'impression de ne lire que ça, partout, tout le temps. Sur les blogs, dans les journaux, parmi mes amis... Chômage, impossibilité de trouver du travail après obtention du diplôme, personnes trop diplômées, etc.

Ça me fait un peu peur, tout ça. Étant dans la ligne droite avant le diplôme, forcément, je me sens relativement concernée. Et pourtant, pas tant que ça. J'ai l'impression d'être comme dans une bulle, protégée de toutes ces galères.

Cela fait deux années de suite que je trouve mon stage sans trop de difficultés, simplement en envoyant une bonne quinzaine de mails, sans relance téléphonique ni rien. Deux ans que c'est l'agence qui était numéro un sur ma liste qui me rappelle pour un entretien, et qui me dit que c'est ok durant le-dit entretien. Je ne connais pas, donc, les grosses galères pour trouver un stage, les relances téléphoniques sans fin et le stress de ne rien avoir quelques semaines à peine avant le début du stage. Et pour mon premier stage, c'était pareil, j'avais postulé en réponse à plusieurs offres de stage, et j'avais été rappelée assez rapidement.

Coté boulot, je n'ai jamais vraiment été confrontée à une réelle recherche d'emploi, puisque je suis étudiante et que j'ai la chance d'avoir des parents qui ont les moyens de subvenir à mes besoins d'étudiante, y compris une école privée très chère.

Ça ne veut pas dire que je n'ai jamais bossé, mais je n'ai jamais connu ce stress de me retrouver au chômage, de me retrouver dans la merde et de ne pas pouvoir manger à la fin du mois, ni ne pas savoir comment payer mes factures.

J'ai fait des petits boulots, bien sûr, mais ça a été dans un premier temps parce que mes parents voulaient que je sache ce que c'est de bosser, et d'avoir la satisfaction de recevoir un salaire pour ce travail (et il n'y ont pas été de main morte puisque je me suis retrouvée chez McDo quelques mois après mon seizième anniversaire, ainsi que les vacances scolaires qui ont suivi jusqu'à la fin du lycée, ainsi que l'été suivant. Et puis après mon Bac+2, j'ai choisi de continuer mes études en école privée, alors j'ai voulu trouver des petits boulots pour pouvoir demander moins d'argent à mes parents, parce que mine de rien je culpabilisais sacrément de leur coûter autant... J'ai d'abord été professeur particulier et fait un peu d'intérim dans l'événementiel, mais ça ne rapportait pas grand chose, alors j'me suis bougée pour trouver un vrai job.

Au même moment, une amie qui a arrêté ses études me disait qu'elle ne trouvait pas de boulot, alors on s'est mises à en chercher ensemble, CV et lettres de motiv' sous le bras, et nous voilà embauchées chez McDo.
Et là encore, même si j'ai déposé près d'une centaine de CV et que je n'ai eu que trois réponses dont une positive, en une semaine c'était réglé et je signais un CDI. Pas franchement ce qu'on appelle la grosse galère. Et puis on a beau dire, McDo c'est les seuls à embaucher sans aucune expérience, et à faire plus facilement des CDI que des CDD.

Alors non, je ne suis pas vraiment inquiète, et oui j'ai l'impression que cette histoire de chômage et toutes ces galères à la sortie des études ça ne va pas me concerner. Que si je fais ce qu'il faut pour, je trouverai un boulot dès la sortie de l'école. Que si je m'applique au maximum pour mon projet de fin d'année, que si je prends le temps de faire un bon book, et que si je n'envoie pas un book dont je ne suis pas bien fière juste parce qu'il faut envoyer mes demandes au plus vite, que si je fais tout ça alors il y aura forcément une agence, quelque part, peu importe où, au bout du monde s'il le faut, mais il y en aura bien au moins une qui voudra bien de moi. Même si le salaire est minable. Même si faut que je m'en aille loin pour ça.

Je sais que je suis bien naïve, et que la réalité finira par me rattraper un jour, mais j'ose croire que la chance continuera à me sourire, et que bientôt je serai capable de voler de mes propres ailes, sans plus rien devoir à mes parents.

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6 septembre 2010

C'est exactement ça.

"Et j'ai tourné la page, c'est assurément incontestable. Mais je ne suis plus le même, quelque chose a cassé, quelque chose qui semble ne plus jamais vouloir se recoller. Est-ce vraiment possible ? A quoi bon avoir tourné la page si c'est pour ne pas être capable d'en profiter ? La question reste sans réponse.

Le temps y fera-t-il quelque chose ? Je l'espérais, comme tout un chacun. Aujourd'hui, j'ai plus de mal à le croire. Je reste conscient, mais j'ai du mal."

Des mots empruntés chez justement celui qui m'a changée moi. J'ai l'impression que c'est un éternel cercle vicieux. On a tous rencontré quelqu'un qui nous a détruit sans qu'on sache forcément pourquoi, et par la suite, on a tous aussi je pense forcément détruit quelqu'un qui ne le méritait pas forcément.

En tout cas je sais que pour ma part j'ai fait beaucoup de mal à certains qui ne le méritaient pas (ceci dit, est-ce que quelqu'un peut mériter d'avoir le coeur brisé ?...), et maintenant, avec le recul, j'ai compris que ça ne servait à rien d'essayer, de se forcer, alors j'ai arrêté d'essayer, parce que je sais que je fais du mal aux autres et que ce ne sera pas par ce moyen là que je réussirai à me guérir. Alors depuis, je me contente de souffrir de la solitude dans laquelle je me suis enfermée de mon plein gré, et de me contenter d'histoires plus sordides les unes que les autres. Au moins je sais qu'avec ce genre de mec, je ne risque de faire de mal à personne, si ce n'est à moi même. Juste retour des choses, sûrement.

29 août 2010

Si tu veux sortir avec moi c'est pour le pire

Parce qu'en fait j'ai pas eu de rapports depuis des mois (depuis des mois)
Je cherche une fille un peu facile, un peu naïve qui voudrait sortir avec moi (sortir avec moi)
Physiquement, tu m'attires pas plus que ça (nan)
Mais je taperai dans n'importe quoi
J'ai l'intention de te faire tiser (tiser)
Jusqu'à ce que tu veuilles bien dormir chez moi
J'irai jamais décrocher la lune pour tes yeux
Mais quitte à rien branler autant le faire tous les deux
Où, où, où je veux
Que tu sois plus ou moins ma petite copine en attendant d'avoir trouver mieux

Je vais pas te mentir nan
Je suis pas vraiment ton prince charmant (ton prince charmant)
Si tu veux bien sortir avec moi c'est pour le pire
J'ai rien à t'offrir à part des mauvais souvenirs
Ça sera peut-être pas tous les jours la fête
Je suis qu'un homme (je suis qu'un homme) et je réfléchis pas toujours avec ma tête
Maintenant tu sais à quoi t'en tenir
Si tu veux bien sortir avec moi c'est pour le pire

Oublie tes rêves d'ado
J'oublie ton anniversaire pour esquiver le cadeau
Je paye même pas le McDo
Si tu cherches un beau gosse, sportif et romantique
C'est raté, paraît que je suis juste un pauvre type égocentrique
Si ta meilleure copine est bonne j'essaierai de l'attraper
Si je me fais cramer, je dirai que c'est elle qui m'a dragué
Je serai gentil quand t'auras bien travailler
Un bouquet de fleurs de rond point, je débarque chez toi quand j'ai plus rien à grailler
Je fais ni le ménage ni la cuisine
Si on va au cinéma c'est toi qui paye, c'est moi qui choisis le film
Si on va en boîte c'est sans toi
Parce que si je rencontre n'importe quelle meuf consentante je rentre dans le tas
Je préfère te dire la vérité
Oublie les clichés d'amour de série B
Je pourrais peut-être kiffer, t'es peut-être ma destinée
Mais je te quitterai dès que je trouve une chienne avec un meilleur pédigrée

Je vais pas te mentir nan
Je suis pas vraiment ton prince charmant (ton prince charmant)
Si tu veux bien sortir avec moi c'est pour le pire
J'ai rien à t'offrir à part des mauvais souvenirs
Ca sera peut-être pas tous les jours la fête
Je suis qu'un homme (je suis qu'un homme) et je réfléchis pas toujours avec ma tête
Maintenant tu sais à quoi t'en tenir
Si tu veux bien sortir avec moi c'est pour le pire

Bon des fois je me tromperai de nom
Parce que je kiffe encore mon ex alors je t'appellerai ptet par son prénom
Des fois je rentrerai à l'aube avec 12 grammes dans le sang
De temps en temps je penserai à une autre quand on couchera ensemble
Tu verras jamais mes parents et je veux pas rencontrer les tiens
Je veux pas qu'on crée des liens je te préviens
Si tu me dis "Je t'aime" je te répondrai "Je t'aime bien"
Si tu veux des câlins dès le matin, c'est mort je fais rien
Si tu cherches quelqu'un pour confier tes problèmes, suis une thérapie
J'ai plus de batterie dès que tu commences à raconter ta vie
Si tu crois que t'es enceinte, je disparais comme par magie
J'aurai changé d'adresse avant que tu sois rentré de la pharmacie
C'est l'amour à sens unique, je donne pas de signe d'affection en public
Tu passes après mes potes et ma musique
Ça commence par bébé, princesse, petite puce, mon ange
Ça finit par "Où t'était petite pute, quand est-ce qu'on mange ?"

Je vais pas te mentir nan
Je suis pas vraiment ton prince charmant (ton prince charmant)
Si tu veux bien sortir avec moi c'est pour le pire
J'ai rien à t'offrir à part des mauvais souvenirs
Ca sera peut-être pas tous les jours la fête
Je suis qu'un homme (je suis qu'un homme) et je réfléchis pas toujours avec ma tête
Maintenant tu sais à quoi t'en tenir
Si tu veux bien sortir avec moi c'est pour le pire

Je suis pas ton prince charmant
Non je suis pas ton prince charmant

J'arrive pas à mettre la vidéo désolée, faudra aller jusqu'à Youtube si vous voulez l'entendre avec le rythme et tout.

C'est dommage qu'il parle pas français. J'lui aurais bien envoyé celle là tiens. Ca lui ressemble tellement. Remarque, ya quelques français à qui j'pourrais l'envoyer aussi hein, c'est pas comme si c'était le premier à se comporter comme ça avec moi.

24 août 2010

Coudn't sleep all night because of that.

Novembre. J'ai une aventure avec un collègue qui est en couple. Sa copine a des doutes, me contacte via internet. Notre histoire s'arrête aussitôt, mais il me demande de mentir pour le couvrir, il ne veut pas qu'elle sache la vérité.

Décembre. Les questions se transforment en menaces, et elle parle de venir me frapper sur mon lieu de travail à plusieurs reprises. Une de mes collègues se fait frapper par la fille, à propos de cette même histoire. Cette amie, qui n'a rien à voir dans l'histoire, a reçu un coup de tête dans le nez. Elle n'a pas voulu porter plainte.

Février. Je pars effectuer un semestre d'études à l'étranger. Je n'ai pas rencontré sa copine depuis le début des messages, et elle n'a pas mis ses menaces à exécution avant mon départ. Mais les messages via internet continuent. Parce que j'ai fini par révéler la vérité, assaillie de questions, il se met à m'en vouloir lui aussi. Les menaces doublent d'intensité.

Mai 2010. Après plusieurs mois sans nouvelles, les messages reprennent sans que j'en connaisse la raison. Aux menaces s'ajoutent des insultes, alors que j'avais eu aucun contact ni avec l'un ni avec l'autre depuis des mois.
Leurs conditions sont claires : je ne dois pas remettre les pieds dans mon ancienne ville si je ne veux pas me faire frapper par elle comme par lui. Elle m'assure même que si je rentre, elle ne va pas seulement me taper mais "carrément me dégommer".
Il ne veut pas non plus que je réintègre mon poste à mon retour, chose qui était pourtant prévue depuis avant mon départ, et qui ne dépend pas de lui puisqu'il n'est qu'un simple employé - il l'était à mon départ, il était prévu qu'il monte en grade, je ne sais pas si cela a été fait ou non.

Je me suis renseignée auprès du CIDJ par mail pour savoir quoi faire pour cesser ces menaces, on m'a répondu de lui demander de cesser les messages et de le prévenir que s'il continue je devrais porter plainte pour "injures et menaces réitérées".

Les messages reprennent à nouveau, un mois plus tard, sans que je ne sache pourquoi ils reprennent contact tout à coup. Je suis alors les conseils du CIDJ, et le prévient que s'il continue je me verrai obligée de porter plainte. Il me répond que si je fais ça, cela ne fera qu'empirer la situation. Il ajoute cependant qu'il est d'accord pour arrêter de m'écrire, tant qu'ils ne me revoient plus. Je leur répond que je vais devoir rentrer comme prévu, pour terminer mes études, que cela ne dépend pas de moi, mais que je n'ai pas non plus envie de les revoir. Il me répond que si je reviens, elle viendra me trouver.

Je n'ai plus de nouvelles depuis un mois, mais j'ai très peur du jour où je rentrerai chez moi, dans deux mois.

J'ai déjà tiré un trait sur l'idée de reprendre mon ancien emploi étudiant, ce qui va m'obliger à en chercher un autre, alors que je me plaisais dans celui-ci, et qu'il était convenu avec mes responsables que je réintègre ma place à mon retour. Je ne leur ai pas parlé de la situation, car je ne travaille plus là bas, et je ne veux pas mêler mes problèmes personnels à l'entreprise, mais cela m'embête quand même de ne pas pouvoir réintégrer ma place à cause de cette histoire.

Ils connaissent mon adresse, mon nom de famille, et savent à peu près quand je suis supposée rentrer. Je sais que si elle veut me trouver, elle le fera sans difficulté, et je sais aussi par leur passé juridique que s'ils veulent me faire du mal, ils le feront sans hésiter.

Je pensais que le temps tasserait les choses, et que tout serait oublié à mon retour, mais les vagues de messages de ces derniers mois me prouvent que ce n'est pas le cas.

23 août 2010

Bonne à foutre à la poubelle ?

Depuis toute petite, j'ai ce putain de blocage avec la bouffe qui fait que je ne mange ni viande, ni poisson, ni fruit, ni légume. Ca m'a posé pas mal de problèmes sur le plan social, j'ai mis des années avant de réussir en parler, avant d'oser aller manger chez des amis, avant de pouvoir l'expliquer sans me mettre à chialer. Mais bizarrement, sur le plan physique, jusque là tout va bien. Je n'ai pas eu de carences graves, je n'ai jamais eu à compenser avec un tas de petite pillules, et j'ai jamais été gravement malade.

J'suis pas franchement du genre hypocrondriaque. J'suis même plutôt partisane du "faut attendre, ça va passer", comme si le temps avait une jolie petite baguette magique qui faisait disparaître tous les bobos. Mais là, depuis quelques semaines, c'est pas la top forme quand même.

J'ai mal aux reins, et i paraît que ce genre de douleurs c'est pas anodin, et qu'il faut surtout pas laisser traîner. Alors au bout de deux mois, j'me suis quand même décidée à aller passer une écho. Mais ya rien, tout est normal. Alors je continue à avoir mal, et j'attends que ça passe.

Depuis trois semaines, j'ai mal aux dents. Mais j'suis pas très très copines avec les dentistes en général, alors j'ai attendu d'être rentrée en France pour me décider à aller en voir un, parce que j'avais encore moins envie d'en voir un espagnol que j'connaissais pas et que j'allais rien comprendre à ce qu'il me disait. Et puis là encore, comme par magie, ya rien, c'est juste les gencives qui sont un peu gonflées, faut mieux frotter les dents. Alors je continue à avoir mal, et j'attends que ça passe.

Depuis trois ou quatre mois, je ne supporte plus bien ma pillule. Pile poil après ma visite annuelle chez la gynéco, à qui j'ai assuré "oui oui elle me va très bien cette pillule". La petite phrase magique que j'aurais jamais dû dire parce que depuis ça va pu. Le mal de crâne 7 jours tous les mois, les cachets qui font rien, les seins qui font mal (ah si ça ça fait plus longtemps que ça dure, mais c'est pareil, elle m'avait juste dit "c'est le soutien gorge qui serre un peu trop c'est rien du tout") alors j'attends que ça passe.

Et ce soir encore une fois, j'ai pas sommeil. Je vais encore garder les yeux grands ouverts toute la nuit, à attendre que le sommeil daigne pointer le bout de son nez. Une insomnie de plus ou de moins, c'est pas bien grave. J'ai tourné aux somnifères pendant une semaine, oh ça oui pas de problème ça marche bien je dors comme un bébé, mais ça me met KO toute la journée après, donc au final je suis aussi bien à pas dormir ça revient au même. Alors j'attends que ça passe, enfin que le sommeil vienne du moins.

Et ce soir, avec migraine + mal de dents + mal aux reins + pas sommeil, bin j'ai un peu envie de pleurer quand même, j'ai un peu envie de juste aller bien, de pas prendre tous ces cachets matin et soir qui changent rien, et d'arrêter d'avoir mal comme ça. C'est pas grave, c'est pas insupportable, c'est juste fatiguant, à force, de toujours avoir un endroit qui fait mal ou quelque chose qui va pas.

(Mais ceci dit ça a beau être fatiguant, je le suis toujours pas, fatiguée.)

18 août 2010

Nostalgie ?

Pourquoi le passé semble toujours mieux que le présent ? Pourquoi on ne sait jamais l'apprécier à sa juste valeur tant qu'il est encore là. Pourquoi je me débrouille toujours pour tout foutre par terre ? Pourquoi je ne sais garder près de moi que les gens qui n'en valent pas la peine ? Pourquoi je ne me rends pas compte à quel point certaines personnes sont des gens bien, et qu'ils méritent bien mieux. Mieux que mon mépris. Mieux que ma disparition du jour au lendemain sans aucune explication. Mieux que d'être plantés le soir de mon anniversaire alors qu'ils avaient fait le déplacement pour moi bien qu'on ne se soit pas vus depuis des mois. Pourquoi je ne sais jamais reconnaître les vrais amis ? Pourquoi seuls les menteurs, les manipulateurs et les profiteurs me semblent dignes d'intérêt ? Ya une girafe qui traîne par là, et un tas d'autres souvenirs du même genre, qui me rappellent à quel point j'ai pu être heureuse à une époque, et tout ce qu'ils ont fait pour moi, et j'ai jamais pris la peine de les remercier. J'me suis juste contentée de les traiter comme des merdes.

Je ne suis pas une fille bien.

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Cafard-naum
  • Des mots et des maux qui ont besoin d'être couchés sur du papier. Enfin sur un écran, parce que le papier, c'est tellement has-been. Enfin surtout parce que sur papier, personne peut me lire, et ça c'est pas drôle. Ceci dit, qui me lira ici ?!
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